La fin justifie les moyens

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2 years ago

Interview: Le Pouvoirs.


— Bonjour madame ADAMA


— Oui bonjour monsieur le journaliste.


— Alors madame ADAMA, vous êtes une chef d’entreprise, une femme politique et une mère de cinq enfants. 


—  Oui je suis mère de cinq merveilleux enfants et une grande mère aussi.


— Bien! Madame ADAMA vous êtes une femme qui a un grand pouvoir aujourd’hui. Avez vous projetée cette vie? Ou c’est un coup du hasard?


— Non ce n’est pas un coup du hasard, je l’ai projetée. Aussi loin que je m’en souvienne j’ai commencé à penser au pouvoir  j’avais encore une dizaine d’années. 

Aujourd’hui j’ai soixante six , ma mémoire n’est plus toute bonne comprenez 😅.


— Madame ADAMA, pouvez vous nous donner plus de détails, sur votre ascemption ?


— Bien sûr, et j’en profiterai même pour faire une confession.



  Pour commencer mon non à l’état civil n’est pas ADAMA Alice . Je suis née Ngondo Alice  Lore, d’un père colonel exerçant un grand pouvoir dans le faubert où nous vivions à l’époque, à plus de quarante kilomètres de la capitale. Ma mère était une femme au foyer, mais de temps en temps elle faisait du commerce. Je suis la deuxième fille de mes parents, je suis née d’une famille de huit enfants.


      Étant petite, je remarquais déjà comment notre famille était privilégiée et respectée par rapport à ceux des mes camarades, voisins et autres. Ça me sidèrerais, je voulais mener ce train de vie pour toujours. Alors que j’étais admise au collège, je devais avoir quinze ans à l’époque. J’ai dis à ma mère 

— Maman maintenant que je suis au collège je vais faire de longues études dans le but de devenir une grande femme, peut-être même plus que papa


 Mes mots avaient arraché un sourire moqueur à ma mère.


— Alice depuis que tu es dans ce monde tu as déjà vu combien de femmes, colonel, ministre ou qui occupent des postes de haut sommet ? Toi une femme si tu veux être respectée, la seule chose à faire c’est d’épouser un chef. C’est ce que moi ta mère j’ai voulu en épousant ton père, rajouta t-elle. 


Évidemment, que j’ai trouvé ce raisonnement bidon, après tout ma mère n’avait pas tort. À l’époque c’était comme ça, surtout ici en Afrique , les femmes fortes étaient plus souvent  juste des secrétaires . 

Je n’ai pas douté de ce que m’a mère disait, parce que c’était la vérité. Mais je m’étais mise une idée en tête : « seul les hommes de pouvoir pouvaient me faire monter jusqu’au sommet» 

 Et à partir de vingt an, j’avais déjà mon baccalauréat , mais mon père ne voulait pas me laisser aller étudier dans la capitale. Mon frère aîné y était déjà depuis plus de trois ans , mais lui c’était un garçon , c’étaient normal pour lui . Moi j’étais une fille, fallait que je trouve d’abord un mari. 

 

J’avais une autre vision assez audacieuse. On était souvent visité par plusieurs hommes puissant qui quittaient la capital et venaient pour un séjour de travail. À l’époque j’étais devenu une jeune dame, je vous cache pas que j’étais très belle dans ma jeunesse. La plus part de ces hommes m’ont fait la cours et j’acceptais. Non pas par simple plaisir mais j’avais une ambition derrière. Ils me faisaient beaucoup de cadeaux et achetaient mon silence .


À vingt trois ans j’avais plus de quatre cent mille d’épargne au fond de ma valise. Je projetais de m’en fuir et rejoindre mon frère à la capitale. Et, c’est pendant cette période que j’ai rencontré Alain un jeune commerçants, qui voulait m’épouser. On s’était rencontré lors de ses nombreux voyages de commerce dans ma région. Alain vivait à la capitale, bien entendu si je me mariais à lui je n’aurais pas besoin de m’enfuir et désobéir à mes parents. J’ai accepté sans tarder. 


Voilà comment j’ai réussis à m’installer à la capitale, je me suis ensuite inscrite à l’université. J’étais une femme marié et étudiante en même temps. Une fois dans le foyer je jugeais Alain trop bas pour moi. Mais j’étais obligé d’être avec lui, il était celui grâce auquel j’ai pu intégrer  l’université. 


Parallèlement, j’ai revue un des collègues de mon père. Celui ci était député et après avoir échangé quelques mots ensemble, il m’a promis faire usage de ses contacts pour me trouver un bon poste à l’ambassade de France dans notre pays. Bien entendu que je cédais à ces petites caprices. Je savais que c’était mal, mais j’avais un but à atteindre que même mon mariage ne pouvait pas être un obstacle.


Je suis resté sept années marié à Alain,c’est avec lui que j’ai eu mon premier fils, qui est décédé à cinq ans, mais ça les médias ne le savaient pas.  Une fois que j’ai fini mes études supérieures, j’ai immédiatement occupé un poste de secrétaire de direction à l’ambassade française. Le député grâce à qui j’ai eu ce poste était décédé quelques mois après.


Alain quant à lui préparait son voyage pour immigrés en Belgique. Un bon matin il m’a annoncé cela à ma grande surprise, et les jours qui suivaient il s’y était rendu. 

 Pour moi c’était un coup de chance, alors me voilà à cet époque célibataire. 


Une année après je suis devenu la maîtresse du sénateur du partie au pouvoir de l’époque. Pour moi c’était le gros lot, je me suis pressé à le faire un enfant. Dieu dans sa grandeur m’a donner des jumeaux , c’était le jackpot. Je lui ai demandé avec insistance un poste au gouvernement. Voilà comment j’ai occupé mon poste de porte parole au gouvernement. Ce poste m’a ouvert tellement de portes.


Ehh bien à trente deux ans j’étais une femme de pouvoir, la première femme porte parole de mon pays et toujours la seule femme qui a servi à ce poste jusqu’à présent. Mes parents étaient les plus fiers. 

 Parallèlement, j’étais toujours secrétaire de direction, j’avais due prendre un adjoint pour me faciliter dans mes occupations.


Mes enfants vivaient en Belgique, je m’y rendais tout le temps pour les rendre visite. Et c’est là que pour la première fois de ma que je suis tombée amoureuse. Ainsi donc je me suis marié par amour avec un chef d’entreprise belge . 


 Le père de mes enfants, pris de colère a essayé de me faire perdre mon travail de porte parole, mais en vain j’y avais déjà pris racines. Nous nous sommes installés ici au pays avec Nicolas mon époux belge, mais nous étions toujours entre deux avions lui pour sa compagnie, moi pour rendre visite à mes enfants. 


Avec Nicolas, j’ai eu deux enfants. Et, grâce à lui je possède beaucoup de propriétés en Europe et dans ce pays. L’hôtel bantou par exemple était le cadeau de notre sixième anniversaire de mariage. Mais la mort me l’a enlevée.


Après la mort de mon époux, dévasté j’ai quitté mon travail pour m’installer en France, cette fois ci avec mes quatre enfants ainsi que ma sœur cadette.


À quarante deux ans j’ai perdu mon père, mais c’était impossible pour ma sœur et moi de rentrer au pays pour ses obsèques.  Pendant cette même période, il y’avait  un renversement du parti en place. Une guerre civile se déroulait au pays.


À quarante quatre ans j’épouse ensuite le neveu du nouveau président du pays résidant en France avec qui j’ai eu mon dernier enfant. Et grâce à lui, j’ai occupé pendant cinq ans le poste de première ministre avant de me résigner. Aujourd’hui je peux dire que j’ai atteint mon but je suis une femme puissante partout dans mon pays, dans certaines localités de la Belgique et même en France.

   

Permettez moi de rajoute que si j’avais voulu être première dames je le serai, si j’avais voulu être présidente je le serai

 

C’est grâce à mon intelligence que je suis arrivée au sommet par le biais des hommes puissants. Si j’étais une femme peut intelligente, je ne serais pas à la hauteur d’occuper tout les postes que j’ai pus occupés et qui ont demandés beaucoup de travail.





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